Entrevue

Daniel Dufour nous parle de ses livres.


Pourquoi la question de l’abandon vous fascine-t-elle autant ?

Je me suis rendu compte dans ma pratique de la médecine que cette question d’abandon touche énormément de personnes à des degrés divers. De plus, c’est aussi une blessure dont j’ai personnellement souffert. Mais ce qui me fascine le plus est de transmettre le message que l’on peut guérir de cette blessure !

Qu’est-ce que la médecine globale ?

C’est une médecine qui ne morcelle pas l’être humain, en mettant par exemple le psychisme d’un côté et le corps de l’autre. C’est une approche qui permet ainsi d’aller traiter les causes du mal-être ou de la souffrance (et par conséquent de guérir !) plutôt que de ne traiter que les symptômes.

Comment expliquez-vous le fait que l’on ait autant de mal à lâcher prise, à laisser nos émotions prendre leur place ?

L’éducation, la société et beaucoup d’approches qui se prétendent thérapeutiques ou philosophiques ne laissent aucune place ou très peu d’espace aux émotions. Le mental (le petit vélo ou l’ego) apparaît alors ; il nous empêche de reconnaître, ressentir et vivre nos émotions. Des tensions très physiquement palpables vont alors apparaître et nous mener au mal-être et à la maladie.
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